Alain – Marie de Lassus, Dieu de miséricorde et de grâce, Parole et Silence, 2013, pp. 212
Alors que, depuis plus d’un siècle, l’Eglise est conduite par l’Esprit Saint à approfondir le mystère de la miséricorde divine pour la proclamer davantage au monde, il est particulièrement important de se tourner vers l’Ecriture Sainte pour chercher comment Dieu y révèle par étapes le grand mystère de sa miséricorde. Bien que beaucoup pensent encore que la miséricorde de Dieu n’est vraiment révélée que dans le Nouveau Testament, il apparaît au contraire que le Seigneur a révélé très tôt (dès l’Exode) qu’il était “un Dieu de miséricorde et de grâce, lent à la colère, plein d’amour et de fidélité” (Ex 34, 6). Cette expression (souvent appelée “formule de grâce”) parcourt tout l’Ancien Testament où elle revient presque comme un refrain. Dans le Nouveau Testament, Jésus apparaît comme celui qui porte la révélation de la miséricorde divine à son achèvement, en particulier dans son mystère pascal. Le Christ est aussi celui qui enseigne ses disciples à être miséricordieux comme leur Père céleste est miséricordieux, notamment dans cet acte, difficile entre tous, qu’est le pardon des offenses. Conscients de la miséricorde qu’ils reçoivent du Seigneur, les chrétiens sont invités par l’Eglise à entrer de plus en plus dans la louange de la miséricorde divine, exaltée chaque jour dans les chants du Benedictus et du Magnificat, et à devenir, à l’imitation du Christ, des hommes miséricordieux.
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